vendredi 26 août 2011

Non, l'arabe n'est pas difficile à apprendre

«Inch’allah» (si Dieu le veut), «choukran» (merci), «al’hamdoulillah» (louange à Dieu)… Autant d’expressions connues de ceux qui tentent de baragouiner quelques mots d'arabe. De là à parler couramment la langue, le fossé est large.
Lire la suite de l'article Pourquoi l'arabe est-il si difficile à apprendre ? dans Slate Afrique et la réaction de Djeha :

Votre article est intéressant et -paradoxalement- donne envie d'apprendre l'arabe ! Il n'est pas plus difficile à apprendre que le français pour un étranger ! Par exemple la conjugaison française comporte bien plus de modes et de temps que l'arabe qui ne compte que deux aspects, l'accompli et l'inaccompli.
Et vous le savez bien : on n'apprend pas une langue en raison ou en dépit de sa prétendue difficulté ! On l'apprend parce qu'on l'aime. Et pourquoi on l'aime ? Pour la musicalité de ses ghazals, ses poésies, ou de sa… modernité…
Personnellement, j'ai commencé à apprendre l'arabe à la suite du Printemps arabe, une formidable opportunité de vivre par la langue ces événements de l'année 2011 ! J'ai ouvert un blog (francophone tendance bilingue) où je raconte mes tribulations, autrement dit, miḥnat ou مِحْنَة

L'article de Slate repose notamment sur le site comparatif 22 words destiné à des anglophones et à leur difficulté relative pour apprendre une langue étrangère : le français est classé dans la catégorie "facile" avec un apprentissage en 23-24 semaines, l'arabe au côté des langues chinoise, japonaise, coréenne avec un apprentissage de 88 semaines…

Rendez-vous dans 88 semaines…

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